La Moldavie au lendemain des élections : entre tentation européenne et ingérences russes

Depuis le début de la guerre en Ukraine, ce petit pays d’Europe orientale a acquis une importance nouvelle, notamment en devenant candidat à l’Union européenne (UE).

Victoire pro-européenne incontestable

Le parti PAS (Parti action et solidarité) de la présidente Maia Sandu (réélue en 2024) a remporté la majorité absolue avec 53 députés sur 101. C’est un succès incontestable qui garantit la mise en œuvre de sa politique de rapprochement avec l’Union européenne. L’opposition pro-russe (Bloc des patriotes) a recueilli environ un quart des suffrages. Notez qu’un parti doit obtenir 5 % pour entrer au Parlement, et un bloc 7 %.

Déstabilisation et ingérences russes

La campagne a été marquée par de forts soupçons d’ingérences russes. Celles-ci ont visé à éroder la confiance dans l’UE et les institutions moldaves. Les tentatives incluent la désinformation (narratif selon lequel Maia Sandu entraînerait la Moldavie dans la guerre d’Ukraine) et les achats de votes.

L’interdiction de certains partis, comme le parti Shor (dirigé par Ilan Shor, exilé à Moscou, impliqué dans le “vol du siècle” d’un milliard de dollars – soit 12 à 13 % du PIB de l’époque) a été justifiée par ces poursuites.

Défis internes

1. La Transnistrie : territoire séparatiste voisin de l’Ukraine, seule implantation de troupes russes non déplacées depuis 1991. Le gouvernement a limité l’accès au vote dans cette région, bien que près de 30 % des votants transnistriens se soient alignés sur les objectifs de Chisinau.

2. La Gagaouzie : région autonome du sud, manifestant une “très forte aversion” envers Maia Sandu, avec un vote pro-PAS de seulement 3,19 %.

Objectif UE 2028-2030

La Moldavie dispose d’une fenêtre de tir de 3 à 4 ans pour son intégration européenne. Elle s’appuie sur le précédent de Chypre pour affirmer que le conflit transnistrien ne doit pas être un obstacle à l’adhésion.

Toutefois, le sort du pays dépend intrinsèquement de la conclusion de la guerre en Ukraine. Les Moldaves restent très attachés à leur neutralité constitutionnelle, avec un rejet de l’OTAN par environ deux tiers des citoyens.

Écoutez l’analyse approfondie de Florent Parmentier pour comprendre les complexités démocratiques et géopolitiques qui définissent l’avenir de la Moldavie.

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